• Symbole de la fidélité plutôt collante, le lierre meurt si on le détache!
    Pourtant, à la différence du gui, ce n'est pas un parasite: il s'appuie sur un arbre mais ne l'étouffe pas (sauf si l'arbre est déjà malade).

    Les baies rouges de l'hiver se font de plus en plus rares: il y a longtemps que les sorbiers des oiseaux, le chèvrefeuille ou l'aubépine n'ont plus de fruits et, sur les cotonéasters ne subsistent que quelques petites boules rouges..., mais, après les autres arbustes à baies, le lierre a fleuri, "en décalé" (régalant à l'automne abeilles et bourdons) et ses petites baies noires sont prêtes à prendre le relais: le froid n'est pas fini ! Les troglodytes , les pinsons ...sont friands du lierre et par les nuits froides, il sert d'abri protecteur. Le printemps revenu, nombre d'oiseaux feront leur nid dans ses guirlandes et les chenilles de certains papillons (comme l'azuré du nerprun ) se gaveront de  ses feuilles!

    ...............
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  • Choisir très soigneusement une graine ou un flocon d'avoine, selon l'arrivage du marché...



    Transporter la graine choisie vers le plan de travail, sans la laisser choir en chemin...(en évitant si possible de "mettre les pieds dans le plat."...)



    La coincer entre les deux pattes, en prenant soin d'appuyer de façon identique des deux côtés pour éviter une projection dans l'oeil de capucyne ou dans celui de son appareil...C'est la partie délicate: il faut acquérir le "tour de patte"...



    Il ne reste plus qu'à la décortiquer délicatement avec le bec ...A déguster par temps froid!...
    Bon appétit!

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  • Ce samedi, le temps est gris, il pleut! Mais...Je viens enfin de retrouver un appareil photo ! Que faire? La raison me dit de patienter, que la lumière ne vaut rien, qu'il est inutile de sortir faire la moindre photo par un temps pareil!
    Mais...je suis impatiente comme une gamine et je sors au jardin...
    Les gouttes de pluie sont les seules touches de lumière ...



    Une ondée les a apportées, déposées comme des hirondelles sur les rameaux du pêcher...Un souffle d'air les emportera bientôt...

    Celle-ci refète le paysage dans la transparence de son iris...



    Le cotonéaster, lui, a la "goutte au nez!!!"

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  • Au-dessus du Gesvres l'air est immobile... La lumière est grise, froide, terne ...Seule une petite feuille de ronce,  frissonnante et légère,  semble vouloir réchauffer, d'une touche transparente et rosée, ce froid figé...

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  • grive musicienne

    L'un des oiseaux les plus assidus du jardin, mais aussi l'un des plus discrets, est la grive musicienne.

    Plus petite que les merles, plus fine, elle est délicate , avec sa poitrine mouchetée.

    Malheureusement pour elle, le beau Merlin n'entend pas partager les vers de terre et les pommes blettes gardées depuis l'automne et que je jette sur l'herbe par ces petits matins frileux. J'ai observé la petite grive ce matin. Elle est venue du fond du jardin, à pas prudents et sautillés. Un mètre . Un arrêt. Observation des alentours. Un autre mètre. Un autre arrêt. En zig zag, elle s'approche d'une pomme, convoitée depuis la haie. A chaque arrêt, elle regarde, à droite, à gauche. Merlin vient de partir vers le jardin voisin...La petite s'enhardit. Encore un peu. Encore...Enfin, la pomme tant désirée est là...

    Hélas, d'un magistral aterrissage, Merlin fait fuir la petite musicienne !...

    Mais ce qui est curieux, c'est que parfois il la laisse déguster en paix ses pommes et ses vers de terre, à deux mètres de lui, semblant l'ignorer.

    Je me demande s'il ne fait pas du zèle dès que sa Merline est dans les parages..La merlette ne supporte pas  la vue de la petite grive...Quand elle est occupée ailleurs, Merlin devient beaucoup moins empressé à chasser l'intruse...
    Sur une pierre qui lui sert d'enclume, elle me remercie de mes pommes en fracassant les coquilles des escargots dont elle débarasse le jardin!
    Et au printemps, levée  l'une des premières, elle  fera concurrence aux merles dans leur sérénade matinale.
    Pourtant , ce matin, elle n'est pas seule au jardin: le  sourcil élégant et clair, les flancs rehaussés d'une chaude touche de roux, cette petite grive-ci nous vient des contrées boréales pour passer l'hiver parmi nous: c'est la grive mauvis, migratrice, très affairée elle aussi à déterrer les vers de terre! Merlin  a de la concurrence!!!


    grive mauvis

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